Ma mission à EDF a début fin janvier 2023 et s'est terminée début mars 2024. J'ai démarré en tant qu'intégrateur applicatif sur deux projets avec une personne en binôme.
Avec mon binôme, nous étions responsables de deux projets. Le premier concernait une application permettant d'intégrer sur une interface web les résultats de contrôles sur les tubes générant la vapeur d'eau en sortie de coeur de réacteur. La deuxième application permettait de consulter diverse informations sur les divers capteurs positionnés autour des centrales.
Les tâches et l'environnement de ces deux projets étaient identiques, car à EDF, il y a tout un process commun à chaque application. De ce fait, tout se gère de la même manière en terme de procédures. Les prochains paragraphes seront donc valables pour les deux applications.
Avec mon binôme, nous devions maitriser les deux projets car lors de congés ou absences, nous devions pouvoir remplacer l'autre sur les tâches et le demandes liées à chaque projet.
Le travail d'un intégrateur applicatif est très diversifié. J'avais besoin de compétences techniques, mais aussi fonctionnelles car je touchais à beaucoup de choses.
Ma tâche principale était de mettre en place des environnements système, à savoir des machines virtuelles tournant sur Redhat Linux 7, et de m'assurer qu'ils étaient prêts à recevoir les applications. Cela passait par la mise en place des certificats, ouverture de flux, demandes de droits, etc.
Une fois les environnements configurés, mon rôle était de déployer les applications sur ces derniers. Les équipes de développement nous livraient des paquets prêts à installer et nous avions des jobs de déploiement automatisés afin d'effectuer les installations sur chaque machine concernée.
Ces applications tournaient sur des environnements hors production et production. Lors de la prévision d'une installation en production, il y avait toute une procédure très minutieuse à suivre ainsi que des livrables à fournir. Tout était prévu pour limiter les risques d'échec d'installation, ce qui, pour certaines applications, peuvent avoir un impact considérable, sachant que le coeur d'opétation de EDF est le nucléaire.
Je devais aussi écrire de la documentation pour les nouvelles choses mises en place en lien avec les applications, telles que de la supervision, graphiques Kibana/Elasticsearch, etc. Nous avions un espace documentaire dédié. Je m'occupais également de certaines demandes fonctionnelles, telles que des demandes d'affectation de droits pour les utilisateurs des applications.
Les deux projets avaient également chacun une base de données, que je devais administrer et surveiller. Il y avait une base Oracle et une base Postgresql. Sachant que ces bases étaient très stables sur les deux projets, ce n'était pas souvent que je devais y toucher.
Comme chaque projet de la sorte, le travail d'équipe est essentiel. Sachant qu'ici, moi et mon binôme devions être capable de faire les tâches de l'autre, il était essentiel de se donner les informations et compétences concernant chaque application. Nous avions chacun notre partie en autonomie, mais il était essentiel de pouvoir également rassembler les éléments et de se les transmettre.
L'intégrateur applicatif est un véritable couteau suisse. Entre les demandes techniques, fonctionnelles, suivi et écriture de procédures, communication, gestion des impacts pour la production, liberté sur les environnements hors production, j'ai appris à être plus transverse et comprendre avec un regard plus large les enjeux et les méthodes qui gravitent autour des applications à EDF.